Jeanne de Kerdrel, accompagnatrice d’équipe, coach, coach Holacracy. Depuis 6 ans j’accompagne des équipes à s’organiser, décider, échanger et travailler ensemble.
En 2022 je me suis formée au coaching individuel. Après plusieurs années de pratique du coaching collectif j’avais envie d’explorer une autre forme d’accompagnement. Pour moi le coaching individuel est un élément clé lorsqu’une organisation se transforme, car pour qu’une équipe fasse évoluer la structure de son organisation les personnes qui la composent sont aussi amenées à bouger.
Une formation intensive où j’ai appris à me connaître pour mieux accompagner les autres.
J’ai choisi de suivre la formation Dialogue Coach dispensée par Evolusens. Une formation intense où j’ai pu, en tant que stagiaire, à la fois apprendre des protocoles de coaching et travailler sur moi. J’ai particulièrement aimé le cheminement pédagogique guidé par les étapes du voyage du héros. Pendant 6 mois j’ai appris à identifier mes ombres, à faire appel à des Mentors pour m’aider sur une question complexe à faire dialoguer des parties de moi-même lorsque je suis tiraillée, à me connecter à ma mission en traversant les niveaux logiques de Dilts, à transformer des croyances limitantes en croyances aidantes … et bien d’autres découvertes encore.
La posture, la ressource cachée du coach
Comme en coaching collectif ou en facilitation de l’intelligence collective, ce ne sont pas les outils qui sont importants, c’est la posture qui prime. La formation m’a permis de façonner et d’affiner encore ma posture. J’ai appris à accorder trois types d’intelligences : le cognitif (les mots), le somatique (le corps) et le champ (ce qu’il se passe autour, l’intuition).
L’importance du champ
C’est mon apprentissage principal de la formation. Etre attentive à l’environnement (le lieu où se passe le coaching), à ce qui se passe tout autour, au non-verbal, à l’intuition du coaché. J’ai la croyance que le fait de nommer fait exister les choses. J’invite le coaché à aller chercher des images, des métaphores aidantes pour alimenter sa réflexion. Il se projette dans l’état qu’il désire pour faire exister des solutions ici et maintenant. Je retiens la phrase de Christiane Singer écrite dans l’ouvrage Du bon usage des crises :
“la réalité n’a pas de pouvoir contre nous, c’est notre représentation qui nous tue ou qui nous fait vivre.”
La puissance du somatique
J’ai appris à utiliser mes “neurones miroir”. Cela veut dire, se connecter avec la personne pour sentir chez moi ce qui vibre chez la personne. A détecter sa musicalité, le non-verbal, le sensible pour “danser” avec le coaché. Travailler avec le somatique permet au coaché d’amplifier ce qu’il ou elle ressent physiquement, de trouver un geste ou une sensation qui lui sera aidante pour la suite. C’est un puissant moyen de détecter ses ressources internes.
Intégrer la complexité
Pour moi le coaching c’est l’opportunité d’arriver à mieux se comprendre soi-même. J’accompagne le coaché à mettre de la conscience sur son fonctionnement avec toutes les contradictions qu’il comporte. Le but est d’arriver à combiner des polarités qui paraissent opposées et à vivre avec cette complexité. Par l’exploration de situations le coaché augmente la variété de réponses et élargit son horizon.
Exploratrice ravie et neutralité curieuse
En tant que coach je ne sais rien, je ne suis sûre de rien. Je n’ai pas de projet pour la personne coachée. Je suis une exploratrice curieuse qui va chercher à comprendre le monde du coaché, ses valeurs, ce qu’il ou elle met derrière les mots.
Une approche orientée vers la solution
Mon rôle est de créer les conditions pour que le coaché identifie ses attracteurs et ses propulseurs. Je n’ai besoin que de peu d’informations sur la situation problématique présente. Via les questions posées il sort petit à petit de son espace problème pour aller vers son état désiré. Le coaching n’est pas la solution mais la dissolution du problème. Il s’agit de créer les conditions pour que la personne se mette en mouvement. Je regarde avec la personne la destination souhaitée, sans tracer moi-même l’itinéraire.
Sponsor inconditionnel
En tant que coach je me sens sponsor inconditionnel du coaché ! J’apporte un regard extérieur essentiel dans l’évolution de la posture. J’applique un regard à la fois exigeant et bienveillant, sensible et assertif au service du coaché. Mes principaux outils sont l’art du questionnement et de la reformulation. Le but étant que la personne coachée trouve la ressource en elle pour construire ses propres réponses et être capable de recréer de nouvelles réponses autant de fois que nécessaire. Le coaché est libre et responsable de ses choix et de ses décisions.
L’écoute empathique
Le coaching est un espace sans jugement dédié à l’écoute de la personne. C’est un espace de parité, ce que j’aime c’est que le coach et le coaché échangent dans une relation d’adulte à adulte. Le coach offre une écoute totale de l’univers du coaché, il capte les zones de flous, les signaux verbaux et non-verbaux tout en restant lui-même.
Conclusion
C’est une formation déterminante dans mon parcours d’accompagnante. Une clé supplémentaire à offrir aux organisations avec lesquelles je chemine. J’accompagne le coaché à faire un choix, à résoudre un tiraillement, à clarifier une situation complexe, à s’aligner avec les niveaux logiques de Dilts, à transformer une croyance limitante en croyance aidant. La formation m’a permis de confirmer mon appel pour le coaching individuel qui fait aujourd’hui pleinement partie de ma pratique d’accompagnante.
A Sémawé nous accompagnons les équipiers, les managers et les leaders d’organisation en parallèle des changements organisationnels. Pour en savoir plus sur notre approche et nos inspirations cliquez ici :
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